La liberté d'expression ne saurait primer le droit au respect de la vie privée, d'identique valeur normative, alors que la divulgation d'éléments attentatoires à la vie privée ne répond pas un besoin légitime d'information du public mais au seul agrément de lecteurs indiscrets. En l'espèce, la société défenderesse se prévalait de la surmédiatisation d'une célèbre présentatrice de télévision pour justifier la publication d'un article relatif à la vie sentimentale de celle-ci.
Tribunal de grande instance, Nanterre, Ord. réf., 6 octobre 2003, Claire Chazal, Philippe Torreton c/ SNC Hachette Filipachi Associés