L'imputation d'agissements moralement condamnables et pénalement punissables est attentatoire à l'honneur et à la considération. Pour bénéficier de la bonne foi, l'interviewé n'a certes pas à justifier d'une enquête au sens de celle que le journaliste est tenu de mener, en tant que professionnel de l'information ; pour autant, en tant qu'auteur des accusations graves portées contre la partie civile, il doit démontrer à tout le moins qu'il avait de justes motifs, autres que ses seules ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. correct., 25 avril 2003, Falcone c/ Hurand