Le prévenu, dont l'imputation diffamatoire est réputée faite de mauvaise foi, peut cependant exciper de la bonne foi sous réserve d'établir qu'il a agi dans un but légitime, en l'absence d'animosité personnelle à l'égard de la personne diffamée, après une enquête sérieuse et usant de prudence dans l'expression. En relatant, à l'occasion d'une très récente audience afférente à une action en diffamation, un conflit local entre différents pouvoirs publics attachés à la ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. correct., 18 mars 2003, Jean-François Copé c/ Marc Tellene dit Karl Zéro