L'imputation, faite à un magazine, d'être à la solde (« presse stipendiée») de plusieurs grands patrons qui assurent son financement par la publication de pages publicitaires, et d'orienter le choix et le contenu des articles, non pas en fonction de l'intérêt des lecteurs, mais en tenant compte de considérations d'ordre purement financier, illustrée par trois exemples précis, porte incontestablement atteinte à l'honneur et à la réputation de la société éditrice demanderesse, ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. civile, 18 novembre 2002, Prisma Presse c/ N. Miguet