Images de pare-brise d'une voiture abandonnée, d'une porte vitrée de rôtissoire à volailles, d'un vivarium, de culots de bouteilles usagées, d'une cabine de peep-show dans lesquels ont été taillés des verres de lunettes ; images accompagnées de l'annonce suivante : « Quand on vous offre une seconde paire de lunettes, êtes-vous toujours sûrs de la qualité des verres ? » ; tel est le support du dernier film publicitaire produit et diffusé par la société Visual.Visual entend ...
Cour d'appel, Paris, 14e ch. sect. B, 7 février 2003, Société Visual c/ Sté Alain Afflelou Franchiseur
(2) Tribunal de commerce de Paris, référé, 22 janvier 2003.
(3) Roubier, Le droit de la propriété industrielle, Sirey, t. 1, 1952, p. 206.
(4) « Considérant, par ailleurs, que constituent des actes de dénigrement les actes destinés àjeter le discrédit sur un concurrent, notamment par la diffusion d'informations malveillantes surcelui-ci.»
(5) Cour d'appel de Paris, 27 mars 1977, Sté Raverdy c/ UFIMA.
(6) Articles L. 121-8 et s. du code de la consommation.
(7) Cour de cassation, chambre commerciale, 18 mai 1993, Gaz. Pal.1993, 2 pan., p. 276.
(8) Pour une hypothèse où les parties ne sont pas en rapport direct de concurrence : voir Lamydroit des médias et de la communication, février 2000, n° 621-7.En matière de parodie de marques, la confrontation entre non-concurrents peut prendre desaspects similaires : voir notamment cour d'appel de Paris, 26 février 2003, AssociationGreenpeace France c/ Sté Esso et même jour même juridiction Sté des participations du commissariatà l'énergie atomique (pour Areva) c/ Association Greenpeace France, Légipressen° 200-III, p. 41, com. : S. Colombet et E. Baud.
(9) Roubier, précité.
(10) Cour d'appel de Bordeaux, 2e chambre, 3 mars 1971, Sogara c/ Syndicat général de l'épicerie,Gaz. Pal.1971, 2, jur., p. 398 : le dénigrement en cause visait les petits commerçantsde quartier dans une publicité pour une enseigne Carrefour.
(11) Voir note n° 4 : affaire Raverdy.
(12) Affaire WC net : Tribunal de commerce de Nanterre, référé, 3 juin 1993, Sté Reckitt etColman c/. Sté Solitaire, cité dans P. et F. Greffe : un seul des concurrents avait agi et obtenula modification de la publicité incriminée.
(13) Tribunal de commerce de Paris, 22 octobre 1999, Sté France Quick et Sté Mc Donald'sFrance c/ Sté Casino Cafétéria, Légipressen° 170, actu., p. 44.
(14) Cour de cassation, chambre criminelle, 21 mai 1984, Dalloz1985, jur., p. 105.