Seules les attaques de portée théorique et générale peuvent bénéficier de la liberté attachée à la critique du fonctionnement des institutions fondamentales de l'État. S'il est légitime d'informer le public sur le fonctionnement de la justice, le but ainsi poursuivi ne dispense pas le journaliste des devoirs de prudence, de circonspection et d'objectivité dans l'expression de la pensée. Le droit de critique cesse devant les attaques personnelles. En l'espèce, est diffamatoire ...
Cour de cassation, ch. crim., 14 janvier 2003, July et Société journal Libération