L'entrée dans la vie professionnelle d'une personnalité très médiatisée doit être considérée comme un fait d'actualité, dont il était parfaitement légitime pour la presse de rendre compte. En l'espèce, l'article qui relate les premières heures de cours de philosophie dispensées par la demanderesse ne porte pas atteinte à sa vie privée. Les détails fournis sur ses faits et gestes après son cours, d'une totale banalité, ne dépassent pas ce qu'une personnalité aussi médiatique ...
Tribunal de grande instance, Nanterre, 1re ch. sect. A, 29 octobre 2001, M. Pingeot c/ Société du Figaro