Dès lors que les faits incriminés touchant à la vie privée des demandeurs ont été en leur temps livrés à la connaissance du public, notamment par la relation des débats judiciaires, parus dans la presse et ont été licitement révélés, ils échappent à la protection de la vie privée des demandeurs qui ne peuvent se prévaloir d'un droit à l'oubli pour empêcher qu'il en soit fait état. En l'espèce, l'affaire Villemin, très complexe, ne peut qu'intéresser l'historien judiciaire ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. civ., 27 février 2001, Époux Villemin c/ Europe Publications