Le fait que la demanderesse n'ait pas fait figurer son adresse personnelle mais celle de son mandataire dans l'acte introductif d'instance, obéit à un intérêt légitime dès lors que son action vise à obtenir la réparation d'atteintes à sa vie privée. La défenderesse ne rapporte pas la preuve du grief que lui aurait causé le défaut de mention de son domicile personnel. En effet, dans l'hypothèse où elle déciderait d'interjeter appel du jugement, il ne saurait lui être reproché ...
Tribunal de grande instance, Nanterre, 1re ch. sect. C, 13 mars 2001, Evangelista c/ Hachette Filipacchi & Associés