En l'absence d'allégation de faits précis pouvant être imputés à un groupe religieux déterminé et de nature à porter atteinte à l'honneur et à la réputation de celui-ci, aucune diffamation raciale n'est constituée envers un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une religion. S'agissant non d'attaques contre les fidèles d'une religion mais de critiques portant sur le rôle de l'Église catholique en tant qu'institution et dont la virulence ne peut être appréciée ...
Cour de cassation, 2e ch. civ., 26 avril 2001, AGRIF c/ Sté Éditions rotative et autres