Le fait d'imputer à une femme une liaison - réelle ou imaginaire avec un homme marié, quand bien même celle-ci serait également mariée, ne porte pas atteinte à son honneur ou à sa considération, mais à l'intimité de vie privée. Il n'y a donc lieu à requalification de l'action.Si la protection de la vie privée d'une personne exposée à la notoriété à raison de sa naissance, de ses fonctions ou de sa profession ne peut s'apprécier de la même manière que celle d'un citoyen ...
Tribunal de grande instance, Nanterre, 1re ch. C, 12 décembre 2000, Teissier c/ SA Marianne