La réparation due à un musicien, du fait de la contrefaçon dont son uvre et ses interprétations ont été l'objet, ne saurait correspondre au seul manque à gagner équivalent au bénéfice à tirer d'une cession régulière de ses droits aux éditeurs et distributeurs, à savoir une simple redevance, mais à des dommages-intérêts qui doivent indemniser en outre le préjudice complémentaire lié à la violation de son droit exclusif. Il y a lieu par ailleurs de retenir la notoriété du ...
Tribunal de grande instance, Paris, 3e ch. 1re sect., 19 avril 2000, C. Therry c/ Sté EPM et autres