Constatant que le toponyme Saint-Georges utilisé par de nombreuses communes ou lieuxdits, notamment inclus dans les appellations d'origine contrôlée Saint-Georges Saint-Émilion et Nuits Saint-Georges, ce dont il résulte qu'il n'a pu devenir distinctif par l'usage immémorial qu'en auraient eu les demandeurs à l'action pour désigner du vin, l'arrêt retient que ce vocable n'est pas suffisamment distinctif pour, à lui seul, bénéficier de la protection de la marque. C'est donc ...
Cour de cassation, Ch. comm., 18 avril 2000, Château Saint- Georges et autres c/ Ortal