La publication de l'enregistrement des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel, par la partie civile, sur la ligne téléphonique de son domicile et obtenues, ainsi que le prévenu l'explique lui-même à l'aide d'interceptions pratiquées dans le cadre des écoutes de l'Élysée, comme le fait de porter à la connaissance du public de tels enregistrements, tombe sous le coup du délit d'atteinte à la vie privée prévu par l'article 226-2 du code pénal. Ce texte ne ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. / presse, 9 mai 2000, Plenel / Ménage et Artheme Fayard