Des allégations de corruption, portant atteinte à l'honneur et à la considération de la personne mise en cause (maire de Paris), constituent une diffamation envers une personne chargée d'un mandat public. Lancées de manière gratuite, sans distance ni réserve, de façon qui est contraire à la rigueur intellectuelle que l'on est en droit d'attendre de leur auteur, auteur et philosophe de surcroît, elles ne permettent pas à celui-ci de se prévaloir de la bonne foi.
Tribunal de grande instance, Paris, Ch. de presse, 4 janvier 2000, B.-H. Lévy c/ J. Tibéri