Si, s'agissant de polémiques politiques et de débats idéologiques, la plus grande liberté d'expression doit être reconnue à l'auteur des propos, cette liberté n'est cependant pas sans limite et cesse là où commencent les attaques personnelles, qu'elles soient portées par l'auteur directement ou par l'intermédiaire de personnages de fiction, et cette liberté se discrédite par la dénaturation des faits et l'outrance. En l'espèce, l'imputation de se servir de la vie et de la mort de ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 11 octobre 1999, Le Pen et Front national c/ Lindon et Otchakosky