Dès lors que c'est le contenu rédactionnel d'une revue qui génère son lectorat et qu'en l'espèce la chute du lectorat de la revue a accompagné la période durant laquelle le demandeur en était le rédacteur en chef ; dès lors qu'il avait l'entière maîtrise du contenu rédactionnel de la revue, celui-ci doit être considéré comme ayant une grande responsabilité dans l'érosion constatée de ce lectorat.Par suite, son licenciement a bien une cause réelle et sérieuse.
Conseil des Prud'hommes, Paris, 2 septembre 1999, Robert c/ Éditions Jean-Michel Place l'architecture d'aujourd'hui