La contrefaçon résulte du seul fait de la réservation et de l'enregistrement de noms de domaine qui reproduisent sans autorisation tout ou partie des éléments composant des marques, et ce, pour des produits et services similaires à ceux qui ont été désignés lors du dépôt des marques protégées.Le tribunal considère que la contrefaçon était, en l'espèce, d'autant plus caractérisée, que les défenderesses ne justifiaient pas qu'elles aient réellement eu l'intention d'exploiter ...
Tribunal de grande instance, Paris, 1re ch. 1re sect., 19 janvier 2000, Société Gem, groupe Moniteur, Publications Agricoles et Groupe France Agricole c/ Finorev et Wiseas Marketing direct.