Est diffamatoire et, partant, constitue un abus du libre droit de critique, l'imputation faite à un journaliste d'avoir agi en porte-parole d'un ministre. Cette impution porte atteinte à la considération professionnelle du journaliste, qui a l'obligation déontologique d'informer le public en toute indépendance et objectivité. Le qualificatif de occulte institue en outre que ce dernier trompait ses lecteurs sur son indépendance.
Cour de cassation, Ass. plén., 25 février 2000, J. Pringuez, Alain Terrail,