La diffamation doit être appréciée de manière objective, d'après la nature du fait sur lequel elle porte. Triturer l'histoire, c'est la manipuler, la déformer, et la deuxième partie du propos, pour la faire correspondre à ses thèses, donne à cette action un caractère conscient et volontaire, la situant, non dans le registre de l'ignorance ou de l'incompétence, mais dans la perspective d'une conduite partisane, intellectuellement malhonnête. Le propos est assurément diffamatoire ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 18 octobre 1999, J. Delarue c/ A. Klarsfeld