Il résulte de l'ensemble des éléments de l'enquête produits par le prévenu que si M. Le Pen n'a jamais voulu reconnaître le terme de torture retenu par ses adversaires pour qualifier certains de ses actes pendant la guerre d'Algérie, il a luimême admis en 1957 et 1962, à une époque où l'opinion publique était moins choquée par une telle révélation : « avoir usé de la violence », « avoir torturé parce qu'il fallait le faire »,avoir utilisé personnellement des « ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 13 septembre 1999, Le Pen c/ Vidal Naquet