Imputer à la partie civile d'avoir été pénalement condamnée pour injure raciale et citer les injures qu'elle aurait proférées et qui lui auraient valu d'être condamnée, porte atteinte à son honneur et à sa considération. Le seul fait de ne pas mentionner que par décision de justice la partie civile avait été relaxée du délit d'injure raciale, exclut le bénéfice de la bonne foi, le journaliste n'ayant fait aucune enquête, ou dans le cas contraire, ayant fait preuve d'une ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 12 février 1999, Antony c/ Blondeaux et Val