Considérant qu'il est imputé à la partie civile d'être un criminel contre l'humanité, haïssant les musulmans et ayant encouragé un génocide, le tribunal énonce que de telles allégations présentent à l'évidence un caractère gravement diffamatoire.L'auteur de l'article, en l'absence de preuve de la vérité des faits, ne peut se défendre qu'en faisant la démonstration de sa bonne foi. Il doit, pour cela, établir qu'il a poursuivi un but légitime, étranger à toute animosité ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 13 octobre 1998, M. Jankovic c/ D. Dufour et Courrier International