Qualifier un journal de torchon revêt un caractère critique et provocant, mais n'est pas pour autant constitutif d'injure. Cette expression relève d'un vocabulaire imagé couramment employé pour se prononcer sur la valeur d'un journal et ne dépasse pas les limites de la liberté de parole.Les expressions de pisse copie et de déjection, utilisées à l'encontre d'un journaliste, apparaissent, par leur violence et leur grossièreté, disproportionnées au regard des propos ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 8 septembre 1998, G. Benhamou et autres c/ J. Nicolai et autres