L'héritier d'un musicien américain auteur et interprète de ses propres compositions est fondé à demander réparation devant les juridictions françaises de l'atteinte portée tant au droit moral qu'au droit patrimonial de son père du fait de la commercialisation, en France, de disques réalisés à partir d'un enregistrement non autorisé. Au titre de la réparation de l'atteinte au droit moral, la cour alloue au demandeur la somme de 50 000 F, à laquelle s'ajoute la somme de 10 000 F ...
Cour d'appel, Paris, 1re ch. sect. A, 28 avril 1998, Société Éditions Atlas et autres c/ Th. Monk