Accuser un parti politique d'être compromis dans des histoires d'argent sale et de banditisme comporte des références à des faits précis, qui pouvaient parfaitement donner lieu à une discussion sur la preuve, et constitue donc une diffamation et non pas une injure. Si la polémique politique autorise une plus grande liberté de critique et si, dans ce cas, la bonne foi n'est pas nécessairement subordonnée à la prudence dans l'expression, la généralisation hâtive des assertions est, ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 29 septembre 1998, Le Front national c/ B. Wouts et B.-H. Lévy