Des propos qui accusent une société de procédés déloyaux voire malhonnêtes excèdent manifestement la critique d'une simple tactique commerciale. Ils portent atteinte à la considération de la société en cause et sont donc constitutifs de diffamation. Si une certaine vivacité de ton ou excès de langage peut parfois être acceptable, encore faut-il que les accusations portées soient étayées par des éléments objectifs sérieux et ne résultent pas uniquement de la volonté de ...
Tribunal de grande instance, Paris, 1re ch. 1re sect., 24 juin 1998, Société LVMH c/ A. de Lur Saluces