Considérant, à propos du livre en cause, que l'auteur et son éditeur, lequel n'aurait pas dû accepter de publier de telles accusations sans preuves sérieuses, causent un trouble manifestement illicite, il appartient au juge des référés de faire cesser ce trouble, en application de l'article 809 NCPC, sans qu'il soit nécessaire que cette juridiction se fonde sur d'autres textes. Le juge fait défense de commercialiser le livre sans que n'aient été supprimés les passages litigieux, ...
Tribunal de grande instance, Brest, Ord. réf., 27 avril 1998, B. Corre c/ A. Gaudino et autres
(1) * Sur cette décision, voir également, ci-après, l'ordonnance de référé du présidentde la Cour d'appel de Rennes, ainsi que, à propos du même livre, cidessous,l'ordonnance de référé du TGI de Paris du 15 mai 1998 J.-P. Adamc/ A. Gaudino et Éditions Albin Michel.