La polémique électorale ne saurait autoriser des responsables politiques à proférer des accusations fausses à l'encontre de leurs adversaires.Ainsi, le fait d'imputer publiquement à une personne une condamnation pénale, qui ne la concerne pas, porte gravement atteinte à son honneur, lequel doit être apprécié de manière objective ; l'existence d'une autre condamnation sur un autre fondement juridique ne saurait priver cette personne, pour l'avenir, de tout droit au respect de sa ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 28 avril 1998, C. Jaffres c/ C. Trautmann