Si la filiation d'un individu fait incontestablement partie de sa vie privée et de la sphère d'intimité protégée par les dispositions de l'article 9 du code civil, la divulgation d'informations par la presse n'est constitutive d'une atteinte à la vie privée qu'en cas d'absence d'autorisation de l'intéressée. Si des confidences antérieures ne constituent pas une excuse absolutoire à la divulgation de faits de vie privée sans autorisation, elles sont en revanche de nature à ôter tout ...
Tribunal de grande instance, Paris, Ord. réf., 10 novembre 1997, A. Drossart c/ Ici Paris