Un reportage photographique consacré aux vacances d'une vedette pénètre dans sa vie privée et cette intrusion, qui n'est pas dictée par les nécessités de l'information sur un événement d'actualité et qui n'a reçu aucun assentiment de la part des intéressés, apparaît fautive. Reprochant à la publication l'acharnement coupable avec lequel elle persiste à renouveler ses atteintes fautives envers les demandeurs en dépit de plusieurs décisions de condamnation pour des faits ...
Tribunal de grande instance, Nanterre, 1re ch. sect. C, 17 mars 1998, E. Guillery-Béart et D. Moreau c/ Société Prisma Presse