Considérant que la publication, non autorisée par la famille du défunt, du corps de la victime d'un assassinat constitue une profonde atteinte aux sentiments d'affliction et partant à l'intimité de la vie privée des survivants, la cour d'appel, confirmant l'ordonnance de référé, estime justifié d'ordonner l'insertion, dans les colonnes des publications en cause, d'un communiqué judiciaire faisant état de cette analyse, en dépit notamment de l'argument contraire avancé d'atteinte à ...
Cour d'appel, Paris, 1re ch. sect. A, 24 février 1998, VSD et Hachette Filipacchi Presse c/ Érignac