Le bénéfice de la bonne foi doit être accordé au journaliste dès lors que l'article répond à un but légitime d'information, qu'il est dépourvu de toute animosité à l'égard du demandeur et rédigé avec prudence, qu'il procède d'une enquête sérieuse ainsi qu'il résulte des pièces versées au débat, le journaliste étant dispensé de citer ses sources.
Tribunal de grande instance, Paris, 1re ch. 1re sect., 10 septembre 1997, M. Pacary c/ J. Lesourne et autres