Considérant que la publication de photographies relatives à la visite rendue, par sa famille, à un détenu constitue une atteinte à leur vie privée et leur cause un préjudice que ne peuvent justifier les nécessités de l'information, le juge des référés condamne le journal à verser à chacune des victimes une provision (50 000 et 30 000 à chacun des enfants, 30 000 à l'épouse) à valoir sur l'indemnisation et ordonne l'insertion sous astreinte d'un communiqué.
Tribunal de grande instance, Paris, Ord. réf., 1er avril 1997, Tapie et autres c/ VSD