Pour produire son effet absolutoire, la preuve de la vérité doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations ; elle doit se rapporter à la matérialité du fait diffamatoire et ne peut résulter que d'éléments objectifs avérés, propres à établir les imputations dans leur réalité.En l'espèce, les défendeurs, qui tirent leur conviction d'éléments extrinsèques au fait lui-même et invoquent vainement des articles de presse aboutissant à des conclusions ...
Tribunal de grande instance, Paris, 1re ch. 1re sect., 29 janvier 1997, Sporting Club Bastiais c/ J.-P. Elkabbach