Les deux arrêts rendus par la 2e chambre civile le 2 avril 1997, dont celui rendu dans l'intérêt de la société Automobiles Citroën ci-dessus publié, ont porté un coup d'arrêt, à ce que les commentateurs, encouragés par plusieurs décisions rendues par les juridictions du fond (1), ont appelé le droit à l'humour(2).La 2e chambre civile de la Cour de cassation écarte en effet l'argumentation jusque-là retenue par celles-ci pour rejeter les actions engagées notamment contre ...
Cour de cassation, 2 avril 1997, Automobiles André Citroën
(2) Voir Humour et liberté d'expression Aperçu jurisprudentiel Ader(B), Légipresse n° 108-III, p. 1.
(3) Derieux (E.), Légipresse n° 84-III, p. 92.
(4) Cf. chronique de Mme Mallet-Poujol dans le présent numéro etCour de cassation 2e ch. civ., 5 mai 1993, Légipresse n° 109-III, p. 20(arrêt Scouts de France).
(5) Article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyende 1789, article 10 de la Convention européenne de sauvegarde desdroits de l'homme et des libertés fondamentales.
(6) Carbonnier (J.), Droit civil, les obligations, tome 4, 18e édition§ 233.