Pour écarter la demande du président du Front national, qui cherchait à faire usage du droit de réponse pour contester une accusation de parti d' extrême droite, le tribunal, considérant que le refus d'insertion était légitime, pose que le droit de réponse ne saurait tendre à instituer une tribune libre ouverte à toute personne nommée ou désignée dans un journal ni à priver les journalistes de toute liberté d'analyse et de jugement.
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch., 12 septembre 1996, Front national c/ S. July et Libération