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Accueil > La doctrine du CSA en faveur de la protection de l'enfance et de l'adolescence -

I- la protection du jeune public
/ Chroniques et opinions


01/04/2007


La doctrine du CSA en faveur de la protection de l'enfance et de l'adolescence



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La violence apparaît naturellement à l'écran parce qu'elle est réelle. L'information du public sur le contenu des programmes doit alors distinguer la fiction de la réalité quand bien même la violence y serait largement représentée. La situation est complexe et relève en tout premier lieu de la responsabilité du diffuseur et de l'implication des parents. De la même façon qu'il appartient aux parents de guider autant que faire se peut les enfants dans leur choix de programmes, il appartient à l'émetteur d'informer le public adulte sur le contenu des programmes.
Cependant, lorsque la représentation de la violence à l'écran n'est pas maîtrisée par le diffuseur (ou le filtre parental) il appartient au CSA, garant de la liberté de communication, de poser des garde-fous de nature à protéger le jeune public.
Dans le cadre des compétences qui lui sont attribuées par la loi du 30 septembre 1986 modifiée, la protection du jeune public est l'une de ses missions essentielles l'autorisant ainsi à développer sa propre doctrine en la matière. Cependant, l'action menée par le CSA se heurte à nombre d'obstacles. Par trop sectorielle, cette action qui se veut préventive est lacunaire. Elle se radicalise progressivement au détriment du respect de la liberté de communication.

 
1er avril 2007 - Légicom N°37
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