Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
Pierre COLLINET

Global Director of Research & ...

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Opportunité de la création de codes de bonne conduite -

La déontologie des différents acteurs
/ Chroniques et opinions


01/01/2005


Opportunité de la création de codes de bonne conduite



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



L'ESSENTIEL La garantie du secret de l'instruction, de la présomption d'innocence et du droit à l'information est encadrée par un dispositif législatif parfois confus. L'éthique et la déontologie des acteurs sont une voie possible pour consolider cette garantie.
Le troisième volet de cette réflexion analyse les règles déontologiques et les sanctions encourues pour chaque partie, en cas de violation du secret de l'instruction et d'atteinte à la présomption d'innocence.
L'avocat est soumis à l'obligation de secret professionnel prévue par l'article 160 du décret du 27 novembre 1991 et les sanctions sont effectives et nombreuses.
Les policiers possèdent un encadrement strict et un droit de réserve très large, instituant un silence total et imprescriptible.
Les journalistes ne sont pas soumis aux règles du secret de l'instruction. Un important dispositif de sanctions, lié aux infractions de presse et notamment la diffamation, condamne les dérives médiatiques.
Enfin, si des sanctions sont prévues à l'encontre des magistrats en cas de violation du secret, en pratique elles ne sont que très rarement appliquées.

L'élaboration de “codes de bonne conduite” pourrait-elle permettre une meilleure cohabitation ? Le dictionnaire définit la déontologie comme « l'ensemble des devoirs qu'impose à des professionnels l'exercice de leur métier». Qui impose quoi à qui ? Au nom de quelles valeurs, de quelles contraintes ? Nous ne faisons pas le même métier et il faudra se garder de rechercher un consensus absolu. Les sources de notre déontologie ne sont pas les mêmes.Les magistrats sont des ...
Jean-Michel HELVIG
Journaliste, Libération
 
1er janvier 2005 - Légicom N°33
420 mots