Dans le cadre de la création salariée un certain nombre de questions restent en suspens dans la mesure où il est parfois difficile de concilier les mécanismes du droit du travail et de la propriété littéraire et artistique. De façon récurrente, cette conciliation rend compte de la difficulté de définir avec précision les contours de l'uvre collective, et a pour conséquence de remettre en cause la stabilité des relations au sein de l'entreprise. Cependant, il convient de trouver un équilibre entre des objectifs souvent divergents et de proposer des solutions concrètes. Dès lors, plusieurs solutions sont envisageables selon le type d'activité concerné, et révèlent très vite leurs limites. Dans cette perspective, l'auteur traite plus particulièrement des accords individuels et collectifs, pour relever très rapidement que les premiers sont utilisés dans le cadre de la production d'une uvre déterminée créée en toute indépendance, alors que les seconds sont présents au sein d'entreprises qui défendent une identité professionnelle, comme c'est le cas pour les journalistes. Dans ces deux hypothèses, le terme même d'accord se révèle bien souvent incompatible avec les règles du CPI.
Ce matin, nous nous sommes rendus compte des nombreuses incertitudes ou des silences de la loi, qui peuvent rendre très difficile l'appréhension du périmètre des différents mécanismes juridiques concernés du droit du travail et de la propriété littéraire et artistique.Tout particulièrement, la difficulté de définir précisément les contours de l'uvre collective, a été mise en exergue de manière récurrente.Et sur ce point, quels que soient les intérêts défendus par les uns ...
Gilles VERCKEN
Avocat au Barreau de Paris, Cabinet Gilles Vercken
1er janvier 2003 - Légicom N°29
3579 mots
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