Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
ESSOH MONICA

étudiante

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Le contrôle URSSAF et ses conséquences -

Chroniques et opinions


01/01/2002


Le contrôle URSSAF et ses conséquences



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



Le code de la sécurité sociale ne prévoit aucune disposition quant à la périodicité, la durée ou la forme du contrôle URSSAF mais précise l'étendue des pouvoirs dont disposent les inspecteurs du recouvrement. Si leur contrôle a donné lieu à observations, une procédure contradictoire en trois phase (remise d'une lettre d'observations, réponse et transmission d'un procès verbal de contrôle) se met alors en place. Mais le document le plus important de la procédure est la mise en demeure qui, en invitant le débiteur à régulariser sa situation dans le mois, précède obligatoirement toute action de l'URSSAF. Sa date fixe le point de référence des différentes prescriptions (des cotisations, des majorations de retard, de l'action en recouvrement). Le débiteur peut alors soit contester le redressement opéré, ce qui nécessite obligatoirement la saisine de la Commission de recours amiable avant la phase judiciaire devant le TASS, soit demander une réduction des majorations de retard ou un sursis des poursuites. L'absence de réaction du débiteur à la mise en demeure mettra en œuvre le contentieux de recouvrement, qui implique qu'une contrainte de l'URSSAF soit délivrée au cotisant lequel, s'il y fait opposition, sera convoqué devant le TASS dans le cadre du contentieux général. L'ensemble des ces différentes phases est rigoureusement encadré par des conditions de formes et de délais que la jurisprudence a eu l'occasion de préciser. De leur respect, par le cotisant comme par l'URSSAF, peut aussi dépendre l'issue du contrôle.

François TAQUET
Professeur à l'Institut d'économie scientifique et de gestion et à l'ESC ...
 
1er janvier 2002 - Légicom N°26
0 mots