Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
Pierre COLLINET

Global Director of Research & ...

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Le droit de prêt ou l'Arlésienne du droit d'auteur -

Le livre et les droits de propriété intellectuelle
/ Chroniques et opinions


01/01/2001


Le droit de prêt ou l'Arlésienne du droit d'auteur



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



Si le droit de prêt est reconnu tant par les textes français que par les textes communautaires, son ineffectivité donne naissance aux plus virulents débats et a conduit le ministère de la Culture à élaborer un projet de loi sur les bibliothèques. Son ambition est de favoriser le développement de la lecture publique tout en garantissant aux auteurs une rémunération équitable du prêt public de leurs œuvres, prêt public qui se heurte aux règles de la propriété intellectuelle, tout spécialement au droit de destination qui est celui des auteurs. Ces derniers se sont réunis en une société collective, la SOFIA, qui gérera les fond issus du droit de prêt et qui est d'ores et déjà un gage de l'effectivité prochaine de ce droit.

LES AUTEURS, tous les auteurs, mais ceux d'écrits principalement, peuventils interdire le prêt public des exemplaires de leurs œuvres ? Sont-ils titulaires d'un “droit de prêt” ? La question n'est pas nouvelle. Henri Desbois y apportait déjà une réponse affirmative en 1966, dès la deuxième édition de son traité (1). Par la suite, tous les juristes qui ont étudié le prêt public se sont ralliés à ses conclusions : non seulement le droit de prêt existe en France mais son ...
Christophe Alleaume
Professeur à l’Université de Caen Basse-Normandie, Directeur de l’Institut ...
 
1er janvier 2001 - Légicom N°24
5074 mots