Le soutien financier de l'État à l'industrie cinématographique, mis en place par les décrets des 16 et 30 décembre 1959, est octroyé par le Centre national de la cinématographie (CNC), établissement public qui gère notamment le compte de soutien à la production cinématographique. Son budget provient essentiellement de taxes sur le chiffre d'affaire des diffuseurs, les recettes en salles et la vidéo, l'État n'y contribuant que faiblement. Qu'elles soient automatiques ou sélectives, les formes d'aides sont variées et interviennent à tous les stades du processus cinématographique. On distingue ainsi les aides à la production, les aides à la distribution et les aides à l'exploitation des uvres cinématographiques. Le compte de soutien à l'industrie cinématographique est alimenté par une taxe sur le prix des billets d'entrée dans les salles de cinéma, une taxe sur les services de télévision et une taxe vidéo.
DE L'AUTEUR aux spectateurs, trois grands acteurs économiques de l'industrie cinématographique interviennent pour que l'uvre cinématographique existe : le producteur dont le rôle est de réunir le financement pour réaliser le film, le distributeur et l'exploitant, dont les rôles respectifs se conjuguent pour offrir au film la meilleure diffusion possible. Activité à risque s'il en est chaque film est un prototype , l'industrie cinématographique est un secteur que le gouvernement ...
Christine PALLUEL
Déléguée cinéma du Syndicat des producteurs indépendants
1er janvier 1999 - Légicom N°17
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