La marque communautaire, entrée en vigueur début 1996, apparaît comme le premier édifice d'un droit supranational en matière de propriété industrielle. Si son but est de simplifier les procédures de dépôt et d'enregistrement pour renforcer la sécurité juridique des déposants, il semble plutôt, après les premiers mois de fonctionnement, que, eu égard notamment aux conditions des recherches d'antériorités pratiquées par l'Office communautaire, les déposants ne se sont pas vraiment laissés séduire par cette nouvelle offre. Les qualités de la marque communautaire, notamment en termes de coût et de simplicité sont pourtant certaines.
JUSQU'AU 1er avril 1996, la faculté d'enregistrer ou non une marque appartenait entièrement aux offices nationaux des pays dans lesquels le titulaire déposait une demande d'enregistrement.Avec l'entrée en vigueur de la marque communautaire, cette compétence exclusive des offices nationaux, tels que l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) en France, se trouve remise en cause puisqu'il est dorénavant possible d'obtenir une protection pour sa marque en France sans que les ...
Alain BERTHET
Conseil en propriété industrielle, Associés de PRO.MARK Bénédicte Devevez ...
1er juillet 1997 - Légicom N°15
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