Bien que les photographies dont la publication est contestée aient été prises dans des lieux publics, elles l'ont été à l'insu des personnes photographiées et leur cadrage met en valeur les personnes en cause en isolant le couple du fond sur lequel il se détache.L'obligation à réparation du chef d'atteinte au droit à l'image n'apparaît pas contestable.Le juge des référés alloue à la victime une provision de 80 000 F.
Tribunal de grande instance, Nanterre, Ord. réf., 29 septembre 1997, A de Caunes c/ Société Prisma Presse