Constatant que l'ouvrage contesté (rappelant les circonstances d'un crime) ne comportait aucune révélation particulière de fait nouveau touchant à l'intimité de la vie privée de la jeune victime ou de son entourage familial et que les écrits ainsi visés, manifestement dépourvus de toute recherche du sensationnel, d'utilisation abusive mercantile, voire d'une exploitation de mauvais goût de la tragédie, telle que vécue par les requérants, ne sont nullement attentatoires, au sens ...
Tribunal de grande instance, Marseille, 1re ch. civ., 12 septembre 1996, Rambla c/ G. Perrault